Nightingale - "Take Cover" pop-punk de Lille

allez j'vous fais une exclusivité vu ke la kronik n'est pas encore parue sur le zine !



La présentation du groupe

Nightingale est un quintet Ardennais formé quelques temps avant l’an 2000. Cinq musiciens : Stéphane au chant, Olivier et Alexis aux guitares + chœurs, Jérôme à la basse et Renaud à la batterie, pour un punk rock très mélodique teinté de pop et influencé par la scène française, Burning Heads et Seven Hate en tête, et internationale…

Deux démos 4 titres sont rapidement enregistrées et permettent au groupe de partager la scène avec des pointures telles que Burning Heads, Uncommonmenfrommars, Flying Donuts, Carving, Minimum Serious, Hogwash, Body Bag… au cours de nombreux festivals dans leur région ainsi qu'en Belgique (toute proche) et un peu partout en France.

De tremplins découvertes en participations à diverses compilations, les années passent et Nightingale se fait un p’tit nom avant de passer enfin le cap de l’enregistrement pro pour le premier album Take Cover sorti fin 2005. Afin d'aller plus loin dans leur projet et ambition musicale le groupe se tourne vers Olivier, guitariste du groupe Carving et son studio lillois Electrikbox, résultat : neuf titres mis en boîtes et un artwork somptueux signé de leur pote graphiste Al Kepon, feront leur petit effet dans la scène francophone avec d’excellentes critiques. La distribution DIY est assurée par l’excellent collectif www.51monochrome.com (Shoogooshoeslide, Unexpected, Evil Worms…).




La kronik qui j'espère, donne envie :


Contexte :
C’est en 2005, alors que le groupe a déjà bien roulé sa bosse, que Take Cover voit le jour. Le premier mini-album, appelons-le ainsi puisqu’il ne comporte que 9 titres, fut enregistré à l’Electrikbox d’Olivier le guitariste de Carving, qu’on ne présentera bientôt plus comme ça, s’il continue à se faire son p’tit nom dans la production DIY française. Après Needles ou Neverlate c’est un autre groupe en « N » qui passe donc entre ses manettes pour livrer ce disque. A signaler aussi le gros travail de graphisme 2D/3D effectué par Al Kepon avec un artwork bien tripé sur le thème des « Aventures du fils caché de Footix et Robocop »…

Kritik :
Six ans d’existence, une reconnaissance qui pointe le bout de son nez, et toujours pas d’enregistrement dans des conditions un peu plus pro que celles des deux démos des débuts ? Les talentueux ardennais de Nightingale ne pouvaient plus faire l’économie du passage à la casserole. Cuisinés aux sonorités pop punk, rissolés au soleil californien, assaisonnés aux p’tits hommes verts pas communs venus de Mars, épicés d’une touche de Seven Hate et mis en boîte par l’Electrikbox de Lille, voilà une alléchante recette que vous accompagnerez à l’envie d’une ou deux répliques tirées de la cave « Bernie », le film de Dupontel, fameux cru !… Nos 5 compères de Nightingale livrent donc ici un premier effort qui vaut bien d’y jeter une oreille ou deux.

Si je vous parle du poncif « plan séquence avec travelling sur pelouse verdoyante, drapeau ricain en érection, façade nacrée, ciel bleu et blondinettes faussement chastes en jupette et blazer de l’équipe de football locale », vous voyez de quoi je parle ? Et bien quand s’ouvre ce disque des Nightingale sur les premières mesures du morceau « Mr Crumb », on s’y croirait !
C’est sucré, enlevé et assumé avec talent, sans sentir la barbe-à-papa réchauffée, le groupe assure sa filiation avec certes, plus ou moins de réussite, mais toujours avec entrain et un bon sens de la « mélodie qui fout le sourire même si t’avais décidé, en te levant, qu’aujourd’hui tu serais de mauvaise humeur ».
Et c’est peut-être ça qui est énervant sur la longueur, car oui neuf titres ça passe vite donc on se les repasse plusieurs fois, et, comme un paquet de chamallows impossible à refermer, on finit par être un peu en hyperglycémie.

A petite dose donc. La faute à des morceaux un peu moins bons, surtout quand le tempo ralenti et à des refrains un peu trop entêtants comme « Lies » ou « So Why ». La chant pêche parfois, l’accent est correct, l’organe de Stéphane est lui très accrocheur. Et si des morceaux comme « Not To Grow Up » ou surtout « A Taste Of Bitter » (la bombe mélo !), n’auraient pas fait tâche sur un Is This Glen ? de Seven Hate, c’est en grande partie grâce à lui et aux chœurs magnifiquement délivrés par les deux guitaristes.
Du bon, comme la plus punky « Wars », et du moins bon (l’accent, le côté parfois trop pop), à affiner pour un avenir qui s’annonce sous de bons hospices. Avec « Pissin’ On Rimbauds’… » et « Number », la galette se termine en trombe, avec le sourire et la tête qui part à droite et à gauche, allez vous en reprendrez bien une petite fois finalement !

Punkachu !

et un ptit lien en cadeau : "Mr Crumb"

Merci a toi ô grand gourou des Chroniques avec un "K"
AHHH lille...vive le nord (super commentaire innutil)

héhé punkachu style je suis né punkachu style je mourrirai...