L'histoire "Punk Rock"
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Klem
Emi
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L'histoire "Punk Rock"
La première vague punk originelle passée, une scène rock indépendante a continué à naître et à exister comme avant le punk. Beaucoup de mouvements musicaux ont suivi comme le grunge qui rappelle le punk par certains côtés, dont l'authenticité.
L'avènement de Nirvana et sa très grande popularité à partir de l'album Nevermind a relancé la nébuleuse néo-punk et surtout son économie délabrée.
Le punk rock connaît une renaissance médiatique depuis le milieu des années 1990 avec des groupes américains comme Rancid, Green Day, The Offspring et NOFX entre autres. L'underground punk subsiste à l'ombre de groupes qui peuvent connaître une réussite commerciale, cette réussite étant parfois exploitée afin de créer des produits marketing n'ayant ni le vécu scénique, ni le passé des groupes précédemment cités.
En parallèle du succès commercial de certains groupes de punk rock dans la seconde moitié des années 1990 et du début du XXIe siècle, la scène dans son ensemble à connu un regain de vitalité très sensible et à connu la naissance de nombreux groupes à forte éthique, marqués par leurs engagements politiques ou tentant de faire évoluer le genre tout en restant fidèles à son histoire et ses traditions, qu'il s'agisse par exemple de Lagwagon, No Use For A Name, Pennywise ou Millencolin concernant le skate punk du milieu des annéess 1990, de Propagandhi, Anti-Flag, Good Riddance, Dillinger Four ou Strike Anywhere et leur attitude ultra-politisée, des Lawrence Arms et leurs textes inventifs, drôles, touchants, contestataires et bourrés de références, de Rise Against et leur melodic hardcore envoûtant, les influences métal de Strung Out, d'Against Me! et leur mélange de punk et de folk, le punk aux influences celtiques des Dropkick Murphys, de Flogging Molly (héritiers des Pogues), des Real MacKenzies et des Street Dogs, du punk old-school des Briefs ou de Teenage Bottlerocket, du gypsy punk de Gogol Bordello et son chanteur charismatique Eugene Hütz, ou encore de groupes attirant le respect de toute la scène comme Hot Water Music — autre figure emblématique de la scène de Gainesville en Floride avec Against Me! et Less Than Jake —, BigWig ou Jawbreaker (†). On peut aussi citer les expérimentations qui ont été faires au frontières du punk et de l'indie par des gens comme Bear vs. Shark (†), Ted Leo ou bien Blake Schwarzenbach, demi-dieu d'un bon nombre de membres de la scène pour avoir fondé les désormais mythiques (et défunts) Jets to Brazil après la disparition de Jawbreaker. Cette tendance au renouveau se poursuit avec des groupes jeunes et déjà respectés comme A Wilhelm Scream ou No Trigger concernant le melodic hardcore, Latterman, ou le nouveau groupe de hardcore de Dan Yemin, Paint It Black. Sans oublier la vigueur de maint groupe vétéran : NOFX, Bad Religion (dont les deux derniers albums avec le retour de Mr. Brett sont les meilleurs en dix ans), la réunion de Lifetime, ALL/The Descendents, la carrière de Jello Biafra, Social Distortion (Sex, Love And Rock 'N' Roll est aussi un de leurs meilleurs albums), etc.
Cela vaut aussi pour le punk rock européen et notamment français où sortent de nombreux petits groupes jeunes et volontaires : Flying Donuts, The Pookies, Straightaway ou bien sûr les incontournables Uncommonmenfrommars et Jetsex qui ont récemment joué des séries de concerts aux États-Unis.
Le centre de gravité des labels s'est également déplacé : les maisons plus modestes ont su trouver leur place à côté des monstres sacrés du milieu des années 1990 : Epitaph et Fat Wreck Chords (et dans une certaine mesure Burning Heart). Aujourd'hui, Jade Tree, No Idea, Deep Elm ou Equal Vision contribuent à fond au dynamisme de la scène, alors qu'Epitaph et Burning Heart se sont lancés dans une politique de diversification dont les bénéfices sont encore à trouver. Fat a su maintenir sa place au top et Nitro Records est revenu à la pointe de la scène punk avec de belles signatures comme A Wilhelm Scream, Hit The Switch, No Trigger ou Much The Same, optant avec succès pour une direction éloignée des expériences contestées faites ailleurs, comme par exemple les Transplants (†) ou la nouvelle vague emo qui n'a plus rien à voir avec les groupes pionniers de ce genre, comme Fugazi ou Rites of Spring et Embrace, et se rapproche d'un gothisme édulcoré.
Limiter la scène punk rock depuis les années 1990 aux groupes qui ont connu le succès commercial, comme The Offspring ou Green Day, et au pop-punk de Blink 182 et Sum 41 est faire preuve d'un tropisme MTV-centrique très prononcé et complètement trompeur. L'essentiel se joue ailleurs et fait fureur loin de la médiatisation
L'avènement de Nirvana et sa très grande popularité à partir de l'album Nevermind a relancé la nébuleuse néo-punk et surtout son économie délabrée.
Le punk rock connaît une renaissance médiatique depuis le milieu des années 1990 avec des groupes américains comme Rancid, Green Day, The Offspring et NOFX entre autres. L'underground punk subsiste à l'ombre de groupes qui peuvent connaître une réussite commerciale, cette réussite étant parfois exploitée afin de créer des produits marketing n'ayant ni le vécu scénique, ni le passé des groupes précédemment cités.
En parallèle du succès commercial de certains groupes de punk rock dans la seconde moitié des années 1990 et du début du XXIe siècle, la scène dans son ensemble à connu un regain de vitalité très sensible et à connu la naissance de nombreux groupes à forte éthique, marqués par leurs engagements politiques ou tentant de faire évoluer le genre tout en restant fidèles à son histoire et ses traditions, qu'il s'agisse par exemple de Lagwagon, No Use For A Name, Pennywise ou Millencolin concernant le skate punk du milieu des annéess 1990, de Propagandhi, Anti-Flag, Good Riddance, Dillinger Four ou Strike Anywhere et leur attitude ultra-politisée, des Lawrence Arms et leurs textes inventifs, drôles, touchants, contestataires et bourrés de références, de Rise Against et leur melodic hardcore envoûtant, les influences métal de Strung Out, d'Against Me! et leur mélange de punk et de folk, le punk aux influences celtiques des Dropkick Murphys, de Flogging Molly (héritiers des Pogues), des Real MacKenzies et des Street Dogs, du punk old-school des Briefs ou de Teenage Bottlerocket, du gypsy punk de Gogol Bordello et son chanteur charismatique Eugene Hütz, ou encore de groupes attirant le respect de toute la scène comme Hot Water Music — autre figure emblématique de la scène de Gainesville en Floride avec Against Me! et Less Than Jake —, BigWig ou Jawbreaker (†). On peut aussi citer les expérimentations qui ont été faires au frontières du punk et de l'indie par des gens comme Bear vs. Shark (†), Ted Leo ou bien Blake Schwarzenbach, demi-dieu d'un bon nombre de membres de la scène pour avoir fondé les désormais mythiques (et défunts) Jets to Brazil après la disparition de Jawbreaker. Cette tendance au renouveau se poursuit avec des groupes jeunes et déjà respectés comme A Wilhelm Scream ou No Trigger concernant le melodic hardcore, Latterman, ou le nouveau groupe de hardcore de Dan Yemin, Paint It Black. Sans oublier la vigueur de maint groupe vétéran : NOFX, Bad Religion (dont les deux derniers albums avec le retour de Mr. Brett sont les meilleurs en dix ans), la réunion de Lifetime, ALL/The Descendents, la carrière de Jello Biafra, Social Distortion (Sex, Love And Rock 'N' Roll est aussi un de leurs meilleurs albums), etc.
Cela vaut aussi pour le punk rock européen et notamment français où sortent de nombreux petits groupes jeunes et volontaires : Flying Donuts, The Pookies, Straightaway ou bien sûr les incontournables Uncommonmenfrommars et Jetsex qui ont récemment joué des séries de concerts aux États-Unis.
Le centre de gravité des labels s'est également déplacé : les maisons plus modestes ont su trouver leur place à côté des monstres sacrés du milieu des années 1990 : Epitaph et Fat Wreck Chords (et dans une certaine mesure Burning Heart). Aujourd'hui, Jade Tree, No Idea, Deep Elm ou Equal Vision contribuent à fond au dynamisme de la scène, alors qu'Epitaph et Burning Heart se sont lancés dans une politique de diversification dont les bénéfices sont encore à trouver. Fat a su maintenir sa place au top et Nitro Records est revenu à la pointe de la scène punk avec de belles signatures comme A Wilhelm Scream, Hit The Switch, No Trigger ou Much The Same, optant avec succès pour une direction éloignée des expériences contestées faites ailleurs, comme par exemple les Transplants (†) ou la nouvelle vague emo qui n'a plus rien à voir avec les groupes pionniers de ce genre, comme Fugazi ou Rites of Spring et Embrace, et se rapproche d'un gothisme édulcoré.
Limiter la scène punk rock depuis les années 1990 aux groupes qui ont connu le succès commercial, comme The Offspring ou Green Day, et au pop-punk de Blink 182 et Sum 41 est faire preuve d'un tropisme MTV-centrique très prononcé et complètement trompeur. L'essentiel se joue ailleurs et fait fureur loin de la médiatisation
Re: L'histoire "Punk Rock"
Jolie cours d'histoire Mme la prof lol
non serieux c'est pas mal fait, c'est de toi?
non serieux c'est pas mal fait, c'est de toi?
Re: L'histoire "Punk Rock"
Se Serais bien sa j'avais été capable de faire sa lol non sa viens de wikipedia
Re: L'histoire "Punk Rock"
wikipédia c'est trop dla balle même si évidemment vu ksé fait par des gens "normaux" ben il peut y avoir des erreurs c'est quand même un concept excellent ce partage des connaissances
Re: L'histoire "Punk Rock"
Punkachu from PunkFiction a écrit:wikipédia c'est trop dla balle même si évidemment vu ksé fait par des gens "normaux" ben il peut y avoir des erreurs c'est quand même un concept excellent ce partage des connaissances
Je trouve sa super meme pour Greenie lol (non rien un delire sur flood.com... MDR)
salutation
je ne suis pas d'acord avec toi parceque greenday dans les annees 80 , le groupe venait juste d' etre fondee ,et surtout c est le premier groupe punk a
etre commercial,ce qui a blesse les groupe comme sex pistols.les sex pistols on accuse greenday les avoir copier ,et ils son meme que greenday et comme une merde colle a un cul de canard et c' est californien ok !!
etre commercial,ce qui a blesse les groupe comme sex pistols.les sex pistols on accuse greenday les avoir copier ,et ils son meme que greenday et comme une merde colle a un cul de canard et c' est californien ok !!
yann77- Nouveau
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Re: L'histoire "Punk Rock"
Pas pour dire mais Green Day, c'est pas vraiment du punk, fin j'considere pas ca comme en etant, a la limite pop-punk
Le vrai punk c'est celui des Pistols, puis des Exploited ou des Casualties ou encore les Berus, et heureusement maintenant y a des groupes comme La Zone, La Societe a mauvaise haleine. Pour moi c'est ces groupes la qui font, ou qui ont fait le/du punk[y en a d'autres mais j'les connais pas tous]
Ah nan merde en fait j'ai pas parlé du bon truc dans le bon topic^^ . Désolé fin voila mon avis quelquepart
Le vrai punk c'est celui des Pistols, puis des Exploited ou des Casualties ou encore les Berus, et heureusement maintenant y a des groupes comme La Zone, La Societe a mauvaise haleine. Pour moi c'est ces groupes la qui font, ou qui ont fait le/du punk[y en a d'autres mais j'les connais pas tous]
Ah nan merde en fait j'ai pas parlé du bon truc dans le bon topic^^ . Désolé fin voila mon avis quelquepart
Re: L'histoire "Punk Rock"
après faut pas trop cloisonner les choses et se poser en disant ça c'est ça c'est pas punk
punk c'est un adjectif pas un substantif donc on a +/- quelque chose de punk mais on est pas punk dans l'absolu, en bref y'aura toujours plus punk que toi c'est aps pour ça qu'il faut tomber dans le sectaire et l'élitiste
punk c'est un adjectif pas un substantif donc on a +/- quelque chose de punk mais on est pas punk dans l'absolu, en bref y'aura toujours plus punk que toi c'est aps pour ça qu'il faut tomber dans le sectaire et l'élitiste
Re: L'histoire "Punk Rock"
Fin ca s'laisse ecouter j'dirai pas l'contraire, mais bon quand j'vois un "punk" de mon bahut ca fait peur quand meme. Tu lui parles des Berus, ou des Exploited, ben il a l'air un peu con l'keupon a pas connaitre
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